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Quelques cartes postales ...
mes photos
1 juillet 2010

Lucie...

Lucie n’a jamais eu besoin de faste pour apprécier sa vie.

Heureusement pour elle, son tempérament rêveur lui permet de se remplir de tous les petits bonheurs offert au gré du temps qui passe.

Le chant mélodieux d’un oiseau, d’un ruisseau…

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Quelques fleurs roses, mauves sur le bord d’un chemin lui fait battre le cœur à l’unisson de cette terre qu’elle aime tant.

Le paysage n’est jamais totalement le même, la couleur des saisons, le parfum de l’air, ravit toujours l’incorrigible et contemplative Lucie.

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Rien ni personne ne pourra jamais subtiliser et brimer sa bonne humeur en présence de cette nature adorée…

© LNK

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23 juin 2010

Conversation « chevaline » …

- Hé les gars, je vois arriver quelqu’un… je crois bien que nos amis nous ont oubliés aujourd’hui.

- Toni et Manuel ont trop fait la fête hier soir. Tu n’as pas entendu les guitares qui s’interpellaient de l’un à l’autre des musiciens ? Tous les deux ne sont jamais en reste pour danser et faire les yeux doux aux filles !

- Le camp est calme, ils sont tous dans leur roulotte en train de dormir. Je commence à avoir sérieusement un creux, pas toi ?

- Je ne crois pas que ça soit cette nouvelle venue qui va nous emmener prendre notre petit déjeuner ! J’attends qu’elle approche et je lui cause…

- Hola, la belle ! Seriez-vous notre nouveau guide pour le repas du jour ?

- Hola ! Je suis au regret de n’être qu’une passante en promenade. J’ai vu Bob le chien juste à côté, il m’a fait très peur ! Heureusement nous avons fait connaissance, il est charmant.

- Ah oui… c’est un brave gars qui est censé assurer notre sécurité. Il impressionne, mais il n’est pas méchant pour deux sous. Lui aussi doit être impatient de retrouver sa liberté et finir sa garde de nuit !

***

- Au lieu de faire le charmeur, tu ferais mieux de demander à la p’tite dame d’aller réveiller les vieux puisque les jeunes nous ont oubliés ! J’ai la dalle au point que je croquerai bien un morceau du cuissot de Bob ! Je sais, je sais, je suis végétarien…

- Alors M’dame, vous allez leur dire que le p’tit déj’ à comme l’horizon ?

- Je ne garantis rien, promis si je rencontre une âme charitable à l’écoute, je lui ferai part de votre demande insistante.

***

- Vous fatiguez pas les gars, vous voyez bien que la p’tite est morte de trouille. Elle se demande ce que nous, bande de vieux ronchons, avons à l’interpeller de la sorte.

Passez votre chemin Manzelle... vous êtes bien mignonne de nous avoir prêté attention, continuez donc votre promenade ! Mes amis savent très bien que nous sommes dimanche, l’heure du transfert vers notre « restaurant » est toujours décalée.

Bien le bonjour chez vous !

***

Ne sachant que répondre à ce cheval qui m’avait l’air d’être le plus sage de tous, je continuais ma balade en me promettant un peu plus loin de sonner la cloche du réveil …

© LNK

22 juin 2010

Quand les cigales vont-elles chanter ?

Depuis le nombre d’années où je pars me ressourcer en campagne, je suis toujours stupéfaite par les couleurs qui se modifient au fil de mes pas, un peu comme si un magicien m’accompagnait en s’amusant avec sa baguette magique. Tout est une question d’heure, de temps, de vent.

Pour une fois, j’ai été infidèle à ma campagne et je suis partie fouler celle du département voisin, un petit village du Vaucluse. Certes, c’est à quelques kilomètres à vol d’oiseau, la nature se touche et l’on peut voir à l’horizon l’une chez l’autre et vice et versa. Cependant, elle est différente, les photos sur mes posts à venir vous le montreront.

Après quelques jours de pluie, le soleil était au rendez-vous, le vent aussi., le ciel...bleu avec quelques nuages  blanc-coton deci delà.

Le mois de juin cette année à l’allure d’un mois de mai, j’ai été surprise de croiser ce vert étincelant dans les prés. Malgré la fraîcheur, je n’ai pu m’empêcher d’aller fouler la terre en laissant mes « petons » à l’air libre, un appel irrésistible à rejoindre la Terre que nous devrions tous écouter et suivre, j’en ai parlé dernièrement sur « La plume de Liberté ».

Merlin avait décidé de me taquiner. En avançant d’à peine quelques pas, l’été m’est apparu au travers de ce champ de blé. S’il n’y avait eu quelques manifestations intempestives de vent qui ne voulait absolument pas que je l’oublie, j’aurais presque pu sentir la morsure du soleil provençal qui, en général, « exagère » et me « dévore » la peau.

En bonne curieuse et au risque de tomber dans un petit ruisselet caché, je suis allée voir de plus près où ce blé en était, subtiliser (chut !) quelques épis pour compléter mon bouquet de fleurs sèches…

Petite interrogation, mais où sont les cigales ? Je n’en ai pas encore entendu une seule chanter cette année…

© LNK

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18 juin 2010

L'étoile Sévillane...

- Mais que faites-vous avec votre appareil photo ? Nous ne sommes absolument pas prêtes pour les photographes ! Le spectacle doit commencer que dans deux heures et nous faisons des essais lumière.

- Mademoiselle ! Je ne sais qui vous a permis de venir jusqu’ici, je vais de ce pas informer la sécurité si vous ne disparaissez pas au plus vite ! Nos cœurs ne sont pas complètement maquillés, la surprise doit être complète jusqu’aux premières notes de musique.

- Pardonnez-moi Mesdames … malgré les apparences je ne suis qu’un photographe amateur, une admiratrice de la première heure, une fan inconditionnelle de flamenco ! Les couleurs de vos costumes m’ont attirée au loin comme des aimants, vous êtes fantastiques !

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Sur ces mots, les impétueuses et fières Sévillanes gonflent leurs pétales d’orgueil et de joie, leur cœur se couvre d’un rougissement assorti à leurs habits de scène.
 
C’est alors qu’apparaît la meneuse du spectacle, la plus belle des étoiles. Scintillante, resplendissante, époustouflante ! D’un geste gracieux et d’une voix à la fois douce et autoritaire, elle dit :
 
- Ne peut-on faire une exception ? Cette jeune femme m’a l’air charmante et je ne veux pas qu’elle conserve une mauvaise image de l’Espagne, le flamenco, la troupe et ce spectacle.
 
Mademoiselle ! Je vous autorise à me prendre sous mon meilleur profil !

C’est ainsi que cette fleur au caractère de feu, restera gravée sur le cahier de mes plus beaux souvenirs…

© LNK 

14 juin 2010

Polo, Flora & les autres...

- Hé ! Psitt, Polo ! Tu peux sortir de ta planque, il n’y a personne !

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- Je ne comprends pas pourquoi il a peur comme ça ? Ce n’est pourtant pas un jeunot le Polo ?

- Il m’a raconté sa mésaventure. Alors qu’il était bien tranquille à la fraîcheur du soir à conter fleurette à sa petite amie, tous deux ont entendu au loin le tintement de la sonnette d’entrée. Jusque là rien d’anormal. Plus tard, les visiteurs sont arrivés près d’eux. Après les avoir longuement observés, touchés, respirés sous tous les angles, tels des judas, ces énergumènes ont fini par couper la tige de Flora et de plusieurs de leurs voisins !

- Ooooh… ceci explique mieux ses tremblements incontrôlables !

- Non les amis, je ne sortirai pas de mon abri tant que je n’aurai pas constaté de mes propres pétales que le danger est loin.

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Il est bien dommage de ne pas laisser vivre en paix les gens sur leur espace de naissance et de vie… pourquoi vouloir à tout prix les arracher de leurs racines ?

© LNK

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7 juin 2010

Les pivoines au sang bleu...

Si la rose est une des fleurs que j’aime, la pivoine a toujours eu ma préférence. Déjà parce qu’elle a un sacré caractère, un peu comme le mien. Mais aussi parce que la « belle » laisse partager ses couleurs lorsqu’elle le désire et non par obligation… son parfum peut être plus entêtant que certaines roses.

Celles que je vous présente aujourd’hui, étaient ce jour-là en train de faire la conversation avec la « cour » d’œillets qu’elles avaient à leurs pieds. Pas très contentes que ses petits protégés puissent faire de l’ombre à leur parfum envoûtant, ces princesses au sang bleu expliquaient gentiment mais sûrement qu’il fallait se faire plus discret !

Une fois le calme revenu, ces dames pivoines plutôt coquettes dans leur robe d’apparat, ont accepté avec fierté que je les prenne en photo, sous leur plus beau profil, cela va de soi…

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5 juin 2010

En attendant le retour de Paul, Virginie rêve...

Lascive, adossée au mur de sa chambre, la belle prend le soleil attendant le retour de son chevalier parti vers des contrées lointaines.

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A-t-il pensé à moi ? Se demande Virginie mélancolique. Peu importe, les mots ont été dit juste avant...

La nature elle, ne bouge pas de place, elle sait si bien me rassurer et m’apaiser.

Germain, mon jardinier, ira tantôt planter ce rosier dont je suis si fière, Paul me l’a offert lors de son départ. Il porte en lui des milliers de cœurs battant à l’unisson, me rappelant chaque jour notre amour.

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Mais quel est donc ce chant mélodieux ?


© LNK

3 juin 2010

Au rendez-vous fleuri...

Il ne faut pas forcément chercher loin le bonheur. Il est souvent à portée de main et de regard. Admirez cet endroit où couleurs, fleurs, senteurs se côtoient, le soleil apporte à lui tout seul la lumière idéale pour tout ce petit monde.

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Que manque-t-il à présent pour faire resplendir ce petit paradis ?

L'eau bien sûr !

Discrète, la cruche bleue veille…non loin de la source bienfaitrice. A la tombée du jour, nous entendrons le clapotis discret des « belles » enfin désaltérées qui remercient.

(c) LNK

31 mai 2010

Une fleur blanche pas comme les autres...

Ils pensent tous que je suis simple d’esprit sous prétexte que ma robe est de couleur blanche et virginale.

Loin d’être idiote, j’ai compris au fil du temps bien plus de choses qu’ils ne l’imaginent. Même les fleurs qui m’entourent et qui sont proches disent en souriant au dos de mes pétales :

- La « pauvrette », je la plains, vraiment trop naïve la petite !

Ce qu’ils ne savent pas, c’est que je les observe tous en profondeur depuis longtemps. J’arrive exactement à ressentir leurs sentiments et émotions diverses, bonnes ou mauvaises, au rythme de leur vie, au rythme de leur cœur, au gré de leurs pensées même les plus intimes.

Les plus à plaindre ne sont pas les plus fragiles, mais bien celles et ceux qui ont la carrure et la grandeur d’une intelligence dite supérieure. Ouvrir plus grand et plus fort leurs antennes seraient dans leur vie un véritable électrochoc. Ils se rendraient compte alors de leur reflet.

Je connais mes faiblesses, connaissez-vous les vôtres ?

© LNK

27 mai 2010

Un coquillage à la recherche de la mer...

Une étrange histoire celle de ce coquillage.

Arrivé à l’intérieur des terres alors qu’il est un enfant de la mer, le voilà incrusté dans la pierre.

Comment vais-je retrouver mes frères ? Je suis vieux de trois milliards d’années ! J’ai entendu dire qu’il fallait orienter mes recherches en suivant les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle.

Faudrait-il que je parte en Espagne ?

Finalement, je crois que ce lieu me plaît bien. J’ai attendu tant de temps que quelqu’un  de ma famille vienne à ma rencontre, pourquoi partir ?

Autant continué à dormir…

© LNK

24 mai 2010

L’arbre qui s’était trompé de saison...

Non, vous ne rêvez pas !

Je suis un arbre rouge … impossible de passer inaperçu avec une telle couleur au mois de mai.

Pendant des années j’ai été complexé parce que je n’avais pas du tout l’allure des fleurs ou arbustes de printemps, mais bien celle des arbres qui changent de costumes en automne. J’ai essayé par tous les moyens de me fondre dans le paysage, hélas, en grandissant j’ai pris de plus en plus de place, mes feuilles sont devenues encore plus rouges et se sont multipliées encore et encore. A tel point qu’avec la verdure qui m’entoure, il m’est arrivé certains jours d’en recroqueviller mes racines tant les regards de tous étaient fixés sur mon imposante carrure.


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J’ai commencé à reprendre un peu d’assurance lorsqu’au fil du temps, de gentilles personnes m'ont fait de nombreux compliments, apporté plein de petites attentions, jusqu’à construire autour de moi un petit muret de pierres afin de m’embellir encore plus.

Aujourd’hui, je suis fier de ma différence et je peux dire que je suis « un arbre rouge heureux ».

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** Edit article le 25 mai 2010.

Comme prévu j’ai retrouvé avec plaisir sa majesté « Prunus » qui, en arbre généreux, m’a autorisé une fois encore à partager son profil avec vous.

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Plutôt fier qu’une visiteuse s’intéresse autant à sa modeste personne, avec gentillesse et osant à peine bouger ses feuilles, il m’a présenté sa nouvelle amie vêtue tout en rose orangé.

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Sachant qu’un expert « Ès botanique », j’ai nommé Anatole, apprécierait de découvrir la beauté de son feuillage, nous nous sommes mis d’accord afin que je puisse me placer auprès de Mademoiselle « Verveine » pour prendre ma photo.

Merci Monsieur « Prunus » !

20 mai 2010

Un Geai pourtant si proche...

Il arrive parfois que l’on veuille faire connaissance avec un oiseau de passage et lui, rien à faire, il ne veut absolument pas entendre parler de vous.

J’ai l’esprit têtu, je n’ai pas voulu renoncer trop vite à obtenir un portrait de l’animal …

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Tout d'abord, c’est un olivier menu, tremblant de toutes ses feuilles, qui me dit de sa petite voix argentée :

- Si vous cherchez le Geai, il est déjà partit voleter chez mon voisin ! Vite, vite, pressez vous donc, il va disparaître !

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Me voilà à toute vitesse en train de tourner d’un cran mon objectif. Les nuages ne jouant pas le jeu, continuaient à qui mieux mieux à m’envoyer quelques rayons de leur copain «soleil» dans les yeux.

 

- Tu ne l’auras pas, tu ne l’auras pas ! Se moquaient-ils du haut de leur ciel.

- J’ai pu l’avoir de dos j’en vois la queue, mauvaises langues !

- Oui, mais il est trop loin !

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Les nuages avaient raison, je n’ai finalement pu avoir qu’un profil lointain de ce Geai qui était pourtant si proche.

J’appris plus tard qu’il était fort timide et réservé. Aimant la compagnie, mais pas trop.

Tant pis, ce sera peut-être pour une autre fois …

18 mai 2010

Variation sur le même thème…

Pour continuer à partager ma promenade parmi les fleurs et surtout les surprises que mon appareil photo me réserve, voici voilà un petit panel. Pas évident lorsque le soleil joue à cache cache avec les nuages et s’amuse à me taquiner.

C’est ainsi que j’ai pu découvrir des fleurs qui paraissaient être identiques, devenues complètement différentes au fur et à mesure de mes clics et mes clacs …

Un petit triptyque pour vous prouver que ce ne sont pas des soleils orangés « en plastique », mais bel et bien des danseuses prenant leur respiration dans la terre.

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Un peu plus près entre ombre …

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…et lumière.

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C’est ainsi que l’on peut constater que je suis encore bien loin de faire une exposition de mes « œuvres » photographiques dont je suis pourtant très fière.

15 mai 2010

Une étoile magique...

Le 13 mai a été pour moi une journée extraordinaire, le jardin de Jeanine et Michel à cette saison est la caverne d’Ali Baba. Je ne savais plus où poser mon regard.

Je commencerai par vous présenter aujourd’hui cet arbuste, buisson, je ne sais pas trop comment le nommer, où ces fleurs incroyables me sont apparues comme des étoiles magiques.

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Aussi jolie d’un côté comme de l’autre,  « l’ancolie » est une fleur dans une fleur, un soleil dans une rose.

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Les couleurs explosent comme un feu d'artifice, il y en a même des rouges...

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...sous le vent elles peuvent parler avec les mains, oups, leurs pétales.

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12 mai 2010

La Pervenche...

Pâle fleur, timide pervenche,
Je sais la place où tu fleuris,
Le gazon où ton front se penche
Pour humecter tes yeux flétris !

_c_LNK_le_11_avril_2010_pervenches

C'est dans un sentier qui se cache
Sous ses deux bords de noisetiers,
Où pleut sur l'ombre qu'elle tache
La neige des fleurs d'églantiers.

L'ombre t'y voile, l'herbe égoutte
Les perles de nos nuits d'été,
Le rayon les boit goutte à goutte
Sur ton calice velouté.

Une source tout près palpite,
Où s'abreuve le merle noir;
Il y chante, et moi j'y médite
Souvent de l'aube jusqu'au soir.

O fleur, que tu dirais de choses
A mon amour, si tu retiens
Ce que je dis à lèvres closes
Quand tes yeux me peignent les siens !


Alphonse de Lamartine


4 mai 2010

Eau, source de vie…

Nous savons tous que sans eau, nous ne pourrions plus vivre. J’ai la chance d’habiter un village qui a plusieurs sources. Ces dernières années, la Provence a constaté avec tristesse la disparition de certaines. Si je n’ai pas pris le chemin de celle-ci au départ, je l’ai accompagnée dans la campagne à 10 minutes de chez moi, jusqu’au Moulin.

Juste au-dessus de ce mur en pierre sèche où « manzelle eau claire » dévale par ses coursives en chantant, la  route des Alpes veille. Quant à l'ancienne papeterie, elle dort à présent du sommeil du juste.  J’aurais beaucoup aimé la voir lorsqu’elle était encore en activité…

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Chemin faisant, je n’ai pu résister à ce joli pont que je connais par cœur et dont je ne me lasse pas.

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Particulièrement la vue magnifique qu’il nous offre, un peu plus loin…

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Après cette succession de cascades et de ponts du plus grand au plus petit, une rivière plus douce, plus calme. Quelques truites viennent parfois surprendre le passant par un saut intempestif et régalent les pêcheurs…

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J’espère de tout cœur que cette belle eau vive au caractère bien trempé, aura toujours la même verve cet été !

28 avril 2010

Josy et ses créations...

Samedi, avant le spectacle dont j’ai parlé sur mon post précédent, je suis allée flâner au petit marché provençal. J’ai fait alors la rencontre de Josy avec qui j’ai sympathisé.

Au fil de notre conversation et de ses explications concernant ses créations, je lui ai proposé de lui faire un clin d’œil sur mon espace.

J’espère Josy que vous pardonnerez la qualité de mes prises de vue, comme vous le savez elles ont été improvisées, sans préparation et mise en valeur.

Je vous présente donc l’artiste en lieu et place de son stand …

Josy1

Josy3

Petite vision d’ensemble.

Josy2_

Josy est originaire d’Eyguières, non loin du village d’Aureille dont j’ai souvent parlé rapport à ma tante Joséphine et mon oncle Eugène, qui ont à leur manière marqué mon histoire.

Son art a été fortement influencé par les paysages qui l’entourent. Peintures sur tuiles, coussins, jolis petits canapés aux tissus typiques bien connus des provençaux, ont le parfum de la région des Baux.  J’ai pu retrouver les couleurs de la nature, chevaux, taureaux, flamands roses et autres.

Je n’ai pu voir l’intégralité de ce qu’elle sait faire, je vous propose de découvrir quelques-unes de ses tuiles.

Tuile_2_copie

Tuile_1_copie

Tuile_3_copie

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      Un canapé miniature rempli de lavande embaumait le stand de son parfum…

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Les galettes de chaises et napperons apportaient une ambiance printanière et fleurie…

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Ainsi que des poupées « Parisiennes » à la griffe provençale.
(Tissus de Paris & lavande)

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Depuis son retour de l'île de la Réunion, des poupées aux costumes créoles sont en préparation. Quel sera leur parfum ?

Une vision plus large de ces mignonnettes qui sont en plus très décoratives. Elles étaient accompagnées de grenouilles rigolotes et de petits sacs aux tissus colorés.

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Merci Josy pour votre gentillesse ! Peut-être qu’un jour nos chemins se croiseront à nouveau …

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21 avril 2010

Maman Oie, Canetons et Poulette.

Il arrive parfois que mes promenades me réservent de formidables surprises.

Ce jour-là, au détour d’un chemin et près d’un petit jardin, j’ai été accueillie par une maman Oie très remontée contre les visiteurs inconnus. Je dois reconnaître qu’il ne doit pas souvent arriver dans son univers un « ovni » de mon acabit, surtout muni d’un appareil photo !

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Cette dame blanche aurait bien pu me dissuader d’approcher par ses grands coups d’ailes et sa voix de stentor, voire même quelques sifflements dignes d’un cobra constrictor, s’il n’y avait eu deux petites merveilles et … un bon grillage !

Deux petits canetons adorables, pas impressionnés du tout par le spectacle de cette matrone aux grandes pattes...

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Pas plus que la poulette tout près. Le coq nain par contre ne s'est pas approché...

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J’ai alors mieux compris le comportement hyper protecteur de Madame Oie.

Comment ne pas me souvenir à cet instant précis, de ma petite historiette écrite le mois dernier ?

Je n’ai jamais vu des bébés oies et ceux-ci ressemblaient plus à des petits canards.

Qu’en pensez-vous ?

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16 avril 2010

Les morilles...

C’est aussi une fleur du printemps, la morille lorsqu’elle est en «brouillade» croyez-moi, c’est un régal !

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Brouillade aux morilles

- Couper les morilles en deux (dans le sens de la longueur)

- Les laver délicatement dans plusieurs eaux.

- Porter à ébullition une casserole d’eau salée et y plonger les morilles lavées. Les faire « blanchir » 4 minutes.

- Les faire égoutter longuement dans une passoire (les alvéoles sont gavées d’eau), puis, les « tamponner » avec du sopalin.

- Couper les morilles en petits tronçons et les faire revenir quelques minutes à feu doux dans de l’huile d’olives.

- Dans un saladier, casser deux œufs par personne – bien sûr, il faut que le nombre d’œufs corresponde à la quantité de morilles !

- Battre les œufs
- Saler
- Poivrer

- Verser le contenu des œufs dans la poêle sur les Morilles.

- Faire « brouiller » lentement à feu doux jusqu’à ce que le mélange soit cuit à point.

Votre brouillade aux morilles fraîches est prête à déguster.

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Personnellement je préfère préparer la « brouillade » à l’avance et la manger à température ambiante lorsqu’elle a refroidi. Cela fait ressortir le goût du champignon.

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13 avril 2010

Un parfum de printemps...

Chaque année au printemps, je suis, avec attention et émerveillement, la terre qui modifie son paysage .  La surprise de son décor digne d’une toile de maître, me surprend et me touche systématiquement pile côté coeur .

Comment rester indifférente à cet immense écrin de bijoux parfumés et colorés ?

Je n’ai pas résisté dimanche à faire quelques clichés, en découvrant entre autre, les belles fleurs qui ornaient les poiriers sur le bord des talus.

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** Premières photos avec Sony Cybershot-W115

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