Quand les cigales vont-elles chanter ?
Depuis le nombre d’années où je pars me ressourcer en campagne, je suis toujours stupéfaite par les couleurs qui se modifient au fil de mes pas, un peu comme si un magicien m’accompagnait en s’amusant avec sa baguette magique. Tout est une question d’heure, de temps, de vent.
Pour une fois, j’ai été infidèle à ma campagne et je suis partie fouler celle du département voisin, un petit village du Vaucluse. Certes, c’est à quelques kilomètres à vol d’oiseau, la nature se touche et l’on peut voir à l’horizon l’une chez l’autre et vice et versa. Cependant, elle est différente, les photos sur mes posts à venir vous le montreront.
Après quelques jours de pluie, le soleil était au rendez-vous, le vent aussi., le ciel...bleu avec quelques nuages blanc-coton deci delà.
Le mois de juin cette année à l’allure d’un mois de mai, j’ai été surprise de croiser ce vert étincelant dans les prés. Malgré la fraîcheur, je n’ai pu m’empêcher d’aller fouler la terre en laissant mes « petons » à l’air libre, un appel irrésistible à rejoindre la Terre que nous devrions tous écouter et suivre, j’en ai parlé dernièrement sur « La plume de Liberté ».
Merlin avait décidé de me taquiner. En avançant d’à peine quelques pas, l’été m’est apparu au travers de ce champ de blé. S’il n’y avait eu quelques manifestations intempestives de vent qui ne voulait absolument pas que je l’oublie, j’aurais presque pu sentir la morsure du soleil provençal qui, en général, « exagère » et me « dévore » la peau.
En bonne curieuse et au risque de tomber dans un petit ruisselet caché, je suis allée voir de plus près où ce blé en était, subtiliser (chut !) quelques épis pour compléter mon bouquet de fleurs sèches…
Petite interrogation, mais où sont les cigales ? Je n’en ai pas encore entendu une seule chanter cette année…
© LNK