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Quelques cartes postales ...
23 juin 2010

Conversation « chevaline » …

- Hé les gars, je vois arriver quelqu’un… je crois bien que nos amis nous ont oubliés aujourd’hui.

- Toni et Manuel ont trop fait la fête hier soir. Tu n’as pas entendu les guitares qui s’interpellaient de l’un à l’autre des musiciens ? Tous les deux ne sont jamais en reste pour danser et faire les yeux doux aux filles !

- Le camp est calme, ils sont tous dans leur roulotte en train de dormir. Je commence à avoir sérieusement un creux, pas toi ?

- Je ne crois pas que ça soit cette nouvelle venue qui va nous emmener prendre notre petit déjeuner ! J’attends qu’elle approche et je lui cause…

- Hola, la belle ! Seriez-vous notre nouveau guide pour le repas du jour ?

- Hola ! Je suis au regret de n’être qu’une passante en promenade. J’ai vu Bob le chien juste à côté, il m’a fait très peur ! Heureusement nous avons fait connaissance, il est charmant.

- Ah oui… c’est un brave gars qui est censé assurer notre sécurité. Il impressionne, mais il n’est pas méchant pour deux sous. Lui aussi doit être impatient de retrouver sa liberté et finir sa garde de nuit !

***

- Au lieu de faire le charmeur, tu ferais mieux de demander à la p’tite dame d’aller réveiller les vieux puisque les jeunes nous ont oubliés ! J’ai la dalle au point que je croquerai bien un morceau du cuissot de Bob ! Je sais, je sais, je suis végétarien…

- Alors M’dame, vous allez leur dire que le p’tit déj’ à comme l’horizon ?

- Je ne garantis rien, promis si je rencontre une âme charitable à l’écoute, je lui ferai part de votre demande insistante.

***

- Vous fatiguez pas les gars, vous voyez bien que la p’tite est morte de trouille. Elle se demande ce que nous, bande de vieux ronchons, avons à l’interpeller de la sorte.

Passez votre chemin Manzelle... vous êtes bien mignonne de nous avoir prêté attention, continuez donc votre promenade ! Mes amis savent très bien que nous sommes dimanche, l’heure du transfert vers notre « restaurant » est toujours décalée.

Bien le bonjour chez vous !

***

Ne sachant que répondre à ce cheval qui m’avait l’air d’être le plus sage de tous, je continuais ma balade en me promettant un peu plus loin de sonner la cloche du réveil …

© LNK

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22 juin 2010

Quand les cigales vont-elles chanter ?

Depuis le nombre d’années où je pars me ressourcer en campagne, je suis toujours stupéfaite par les couleurs qui se modifient au fil de mes pas, un peu comme si un magicien m’accompagnait en s’amusant avec sa baguette magique. Tout est une question d’heure, de temps, de vent.

Pour une fois, j’ai été infidèle à ma campagne et je suis partie fouler celle du département voisin, un petit village du Vaucluse. Certes, c’est à quelques kilomètres à vol d’oiseau, la nature se touche et l’on peut voir à l’horizon l’une chez l’autre et vice et versa. Cependant, elle est différente, les photos sur mes posts à venir vous le montreront.

Après quelques jours de pluie, le soleil était au rendez-vous, le vent aussi., le ciel...bleu avec quelques nuages  blanc-coton deci delà.

Le mois de juin cette année à l’allure d’un mois de mai, j’ai été surprise de croiser ce vert étincelant dans les prés. Malgré la fraîcheur, je n’ai pu m’empêcher d’aller fouler la terre en laissant mes « petons » à l’air libre, un appel irrésistible à rejoindre la Terre que nous devrions tous écouter et suivre, j’en ai parlé dernièrement sur « La plume de Liberté ».

Merlin avait décidé de me taquiner. En avançant d’à peine quelques pas, l’été m’est apparu au travers de ce champ de blé. S’il n’y avait eu quelques manifestations intempestives de vent qui ne voulait absolument pas que je l’oublie, j’aurais presque pu sentir la morsure du soleil provençal qui, en général, « exagère » et me « dévore » la peau.

En bonne curieuse et au risque de tomber dans un petit ruisselet caché, je suis allée voir de plus près où ce blé en était, subtiliser (chut !) quelques épis pour compléter mon bouquet de fleurs sèches…

Petite interrogation, mais où sont les cigales ? Je n’en ai pas encore entendu une seule chanter cette année…

© LNK

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18 juin 2010

L'étoile Sévillane...

- Mais que faites-vous avec votre appareil photo ? Nous ne sommes absolument pas prêtes pour les photographes ! Le spectacle doit commencer que dans deux heures et nous faisons des essais lumière.

- Mademoiselle ! Je ne sais qui vous a permis de venir jusqu’ici, je vais de ce pas informer la sécurité si vous ne disparaissez pas au plus vite ! Nos cœurs ne sont pas complètement maquillés, la surprise doit être complète jusqu’aux premières notes de musique.

- Pardonnez-moi Mesdames … malgré les apparences je ne suis qu’un photographe amateur, une admiratrice de la première heure, une fan inconditionnelle de flamenco ! Les couleurs de vos costumes m’ont attirée au loin comme des aimants, vous êtes fantastiques !

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Sur ces mots, les impétueuses et fières Sévillanes gonflent leurs pétales d’orgueil et de joie, leur cœur se couvre d’un rougissement assorti à leurs habits de scène.
 
C’est alors qu’apparaît la meneuse du spectacle, la plus belle des étoiles. Scintillante, resplendissante, époustouflante ! D’un geste gracieux et d’une voix à la fois douce et autoritaire, elle dit :
 
- Ne peut-on faire une exception ? Cette jeune femme m’a l’air charmante et je ne veux pas qu’elle conserve une mauvaise image de l’Espagne, le flamenco, la troupe et ce spectacle.
 
Mademoiselle ! Je vous autorise à me prendre sous mon meilleur profil !

C’est ainsi que cette fleur au caractère de feu, restera gravée sur le cahier de mes plus beaux souvenirs…

© LNK 

14 juin 2010

Polo, Flora & les autres...

- Hé ! Psitt, Polo ! Tu peux sortir de ta planque, il n’y a personne !

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- Je ne comprends pas pourquoi il a peur comme ça ? Ce n’est pourtant pas un jeunot le Polo ?

- Il m’a raconté sa mésaventure. Alors qu’il était bien tranquille à la fraîcheur du soir à conter fleurette à sa petite amie, tous deux ont entendu au loin le tintement de la sonnette d’entrée. Jusque là rien d’anormal. Plus tard, les visiteurs sont arrivés près d’eux. Après les avoir longuement observés, touchés, respirés sous tous les angles, tels des judas, ces énergumènes ont fini par couper la tige de Flora et de plusieurs de leurs voisins !

- Ooooh… ceci explique mieux ses tremblements incontrôlables !

- Non les amis, je ne sortirai pas de mon abri tant que je n’aurai pas constaté de mes propres pétales que le danger est loin.

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Il est bien dommage de ne pas laisser vivre en paix les gens sur leur espace de naissance et de vie… pourquoi vouloir à tout prix les arracher de leurs racines ?

© LNK

7 juin 2010

Les pivoines au sang bleu...

Si la rose est une des fleurs que j’aime, la pivoine a toujours eu ma préférence. Déjà parce qu’elle a un sacré caractère, un peu comme le mien. Mais aussi parce que la « belle » laisse partager ses couleurs lorsqu’elle le désire et non par obligation… son parfum peut être plus entêtant que certaines roses.

Celles que je vous présente aujourd’hui, étaient ce jour-là en train de faire la conversation avec la « cour » d’œillets qu’elles avaient à leurs pieds. Pas très contentes que ses petits protégés puissent faire de l’ombre à leur parfum envoûtant, ces princesses au sang bleu expliquaient gentiment mais sûrement qu’il fallait se faire plus discret !

Une fois le calme revenu, ces dames pivoines plutôt coquettes dans leur robe d’apparat, ont accepté avec fierté que je les prenne en photo, sous leur plus beau profil, cela va de soi…

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5 juin 2010

En attendant le retour de Paul, Virginie rêve...

Lascive, adossée au mur de sa chambre, la belle prend le soleil attendant le retour de son chevalier parti vers des contrées lointaines.

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A-t-il pensé à moi ? Se demande Virginie mélancolique. Peu importe, les mots ont été dit juste avant...

La nature elle, ne bouge pas de place, elle sait si bien me rassurer et m’apaiser.

Germain, mon jardinier, ira tantôt planter ce rosier dont je suis si fière, Paul me l’a offert lors de son départ. Il porte en lui des milliers de cœurs battant à l’unisson, me rappelant chaque jour notre amour.

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Mais quel est donc ce chant mélodieux ?


© LNK

3 juin 2010

Au rendez-vous fleuri...

Il ne faut pas forcément chercher loin le bonheur. Il est souvent à portée de main et de regard. Admirez cet endroit où couleurs, fleurs, senteurs se côtoient, le soleil apporte à lui tout seul la lumière idéale pour tout ce petit monde.

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Que manque-t-il à présent pour faire resplendir ce petit paradis ?

L'eau bien sûr !

Discrète, la cruche bleue veille…non loin de la source bienfaitrice. A la tombée du jour, nous entendrons le clapotis discret des « belles » enfin désaltérées qui remercient.

(c) LNK

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