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Quelques cartes postales ...
mes ecrits
20 mai 2010

Un Geai pourtant si proche...

Il arrive parfois que l’on veuille faire connaissance avec un oiseau de passage et lui, rien à faire, il ne veut absolument pas entendre parler de vous.

J’ai l’esprit têtu, je n’ai pas voulu renoncer trop vite à obtenir un portrait de l’animal …

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Tout d'abord, c’est un olivier menu, tremblant de toutes ses feuilles, qui me dit de sa petite voix argentée :

- Si vous cherchez le Geai, il est déjà partit voleter chez mon voisin ! Vite, vite, pressez vous donc, il va disparaître !

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Me voilà à toute vitesse en train de tourner d’un cran mon objectif. Les nuages ne jouant pas le jeu, continuaient à qui mieux mieux à m’envoyer quelques rayons de leur copain «soleil» dans les yeux.

 

- Tu ne l’auras pas, tu ne l’auras pas ! Se moquaient-ils du haut de leur ciel.

- J’ai pu l’avoir de dos j’en vois la queue, mauvaises langues !

- Oui, mais il est trop loin !

_c_LNK_le_13_mai_2010_OLIVIER_GEAI_2

Les nuages avaient raison, je n’ai finalement pu avoir qu’un profil lointain de ce Geai qui était pourtant si proche.

J’appris plus tard qu’il était fort timide et réservé. Aimant la compagnie, mais pas trop.

Tant pis, ce sera peut-être pour une autre fois …

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10 avril 2010

Le cœur au midi...

Lucie se sentait seule et démunie face à son environnement pollué par le bruit. Il en faut parfois peu, quelques personnes de son entourage. Elle avait beau se dire que demain tout irait bien, rien à faire,  trop bruyants étaient ses nouveaux voisins !

Lucie avait essayé de composer avec leurs bavardages, ou plutôt devrait-elle dire leurs disputes à répétition, leurs manières de vivre. Elle espérait que les uns et les autres finiraient par trouver un terrain d’entente, hélas… le calme annonçait toujours une tempête plus importante.

Afin de ne pas perdre la tête, la jeune femme avait pris l’habitude de s’éloigner de sa maison refuge. Solution temporaire, pour quelques heures de calme. Tout de même, elle n’allait pas  s’enfuir à tout bout de champ ! De jour comme de nuit ! Il y avait tant d’années qu’elle était là !

Une profonde tristesse l’envahissait, le découragement, qu’allait-elle devenir ?

***

Quand enfin calme et silence revenaient, Lucie retrouvait alors sa sérénité, ses activités, ses projets.

Demain c’est sûr, elle partirait par les chemins balader !

Une petite fleur ensoleillée veillait depuis des années, tel un ange gardien ancré dans ses pensées. Cette fleurette avait permis à Lucie de toujours garder son cœur au midi...

Copyright © Liberté-NK
Texte & Photo avril 2010

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8 avril 2010

Réunion au sommet...

Sous un soleil étincelant, quelques pâquerettes fraîchement écloses tenaient ce jour-là un conciliabule d’importance. Lorsqu’elles étaient sorties de l’herbe tendre pour afficher leur belle robe, dame nature les avait interrogées.

- Maintenant que vous avez fait votre entrée parmi nous, il faut que vous choisissiez le nom de votre groupe. Ceci, pour que je vous place près de voisins avec qui vous créerez je l'espère des liens amicaux, en vivant si possible en parfaite harmonie.

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La voix de cette grande dame avait provoqué un sacré remous entre ces damoiselles, leurs pétales s’agitaient dans tous les sens, au risque de perdre quelques grains de leur cœur jaune d’or.

Pourquoi ? me direz-vous.

Si les jeunes filles avaient l'air de se ressembler, ce n’était pas du tout le cas quant à leur conversation. L’une aimait parler jupons, l’autre de la terre, l’autre de sa santé, l’autre voulait s’instruire, une autre construire, une autre faisait que rire, l’autre que pleurer, une autre chanter, une autre revendiquer, une autre prier, une autre s’exhiber et lalala et lalalère…

Après bien de palabres, de cris, de pleurs, une conclusion s’imposait… elles feraient partie des « inclassables » !

Copyright © Liberté-NK
Texte & Photo avril 2010

6 avril 2010

Je veux toucher le ciel…

« Arbrisseau » s’était mis en tête de vouloir toucher le ciel.

Il s’imaginait alors qu’il n’était qu’un fétu de bois, qu’en grandissant et brillant de ces bourgeons tout vert et frais sortis des branches, le bleu azur et lui ne feraient qu’un.

_c__LNK___5_avril_2010

Chaque année au printemps son espoir allait grandissant.

- Tu es un doux rêveur ! Lui disait gentiment et en souriant ses voisines « Fleurettes-Pâquerettes » 

Obstiné et têtu « Arbrisseau » y croyait dur comme fer. Il ne s’était pas rendu compte qu’il s’élargissait plus qu’il ne s’allongeait. A trop vouloir grandir,  ce dernier ne voyait même plus ses pieds ! Pourtant, des milliers de gens venaient l’admirer, attendant avec impatience l’apparition de ses fleurs colorées et parfumées.

Rester modeste, apprécier celles et ceux qui nous entourent, permet de vivre pleinement et avec plaisir son quotidien. Les rêves de gloire et de grandeur ne sont pas toujours de bon aloi.

Copyright © Liberté-NK
Texte & Photo avril 2010

 

2 avril 2010

Les souvenirs...

Les souvenirs heureux sont des milliers de petits soleils qui nous entourent et nous rassurent les jours de doute.

Parfois, ils surgissent imprévus comme un bouquet de printemps.

Lointains, ils nous paraissent flous, un détail anodin les faits intenses et doux.

Copyright © Liberté-NK

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26 mars 2010

Les humeurs de « Printemps ».

Le coquin arrive en mars, c'est un grand capricieux. Bougon, il ne sait jamais comment sera son humeur jusqu’aux premiers jours de l’été.

Le matin, « Printemps » se lève souvent du pied gauche avec l’humeur tristounette… à tel point qu’il ne peut s’empêcher de pleurer. Un peu plus tard, sentant l’agitation et la vie bouger, «Printemps» reprend lui aussi des couleurs et laisse paraître un soleil timide. Comme il entend les souhaits et les encouragements des enfants, parents, pépés, mémés, il se met à briller, briller, briller…

Seulement voilà, il aimerait être adulé, adoré, admiré toute la journée !

Lorsque le silence se fait car chacun est parti vaquer, il redevient grisounet, tristounet. Ne voyant toujours pas revenir ses admirateurs, « contemplateurs », observateurs, de colère il se met à souffler à tout vent ! Pfffff, pfffff, pfffff… puis, tout retombe comme avant.

Ce cher « Jean qui pleure, Jean qui rit  »  aperçoit alors un gentil. Sur l’herbette encore humide, il écrit de jolis poèmes sur lui. Mieux, il griffonne à présent le paysage, les bourgeons, les fleurettes, pâquerettes et pissenlits ! « Printemps » se remet à briller en se parant de ses plus beaux atours. Douceur de l’air, soleil qui illumine et resplendit, couleurs, senteurs, fleurs que sais-je encore ?

C’est à ce moment que l’écrivain en herbe sort de son sac l’instrument suprême et immortalise ce printemps tant attendu. Clic, clac ! Le voici, le voilà…

« Printemps »,  regarde toi et souris !

Copyright © Liberté-NK
Texte le 26 mars 2010

Photo avril 2009

24 mars 2010

Le choix

La vie nous laisse toujours le choix de suivre ses idées, les convictions qui sont les siennes plutôt que de suivre « le grand troupeau »... au risque de se retrouver seul.

Un proverbe célèbre dit : « il vaut mieux être seul que mal accompagné » .

Ce dernier décrit très bien ce que je veux exprimer. Il est préférable d'affronter la solitude plutôt que de supporter quelqu'un d’antipathique ou d’inintéressant.

Il y a longtemps maintenant que j’ai compris comme cette phrase apparemment anodine ne l’était en fait pas du tout. Je crois d’ailleurs que dès la petite enfance et inconsciemment, j’avais intégré le fait que ce serait un atout majeur afin de pouvoir rebondir rapidement face à toutes les situations de la vie.

Évidemment, je pourrais aussi citer la non moins célèbre citation de l’écrivain grec Esope : «l’union fait la force»

Cela va à contrario de ce que j’écris plus haut et pourtant c’est également vrai. Personnellement je pense : « dans certains cas et encore »… chaque jour qui passe me fait douter de la véracité de cette fameuse « force », elle peut réserver de grosses surprises.

L’individualisme, l’égoïsme, l’égocentrisme j’en passe et des meilleures, font qu’à notre époque la citation « Ésopienne » perd de son intensité. Ceci se retrouve tous milieux confondus, des plus riches aux plus pauvres, des plus instruits aux plus incultes.

L’éducation, le caractère et la sensibilité de chacun seront les vecteurs essentiels pour basculer d’un côté ou de l’autre.

J’ai fait le choix de la liberté en assumant totalement, ce que je suis, mes pensées, mes relations avec les autres. S’il m’est arrivée de me tromper, je suis humaine, c’était simplement à cause de ma fâcheuse habitude à essayer de faire abstraction de certains aspects négatifs. Ma curiosité et mon désir de chercher à comprendre le pourquoi du comment.

Le choix n’est pas toujours facile, trancher et changer de cap est une décision sage qu’il faut savoir prendre en temps et en heure sans se poser plus de questions…

Le_choix


19 mars 2010

« Petit Canard ».

« Petit Canard » s’imaginait depuis sa plus tendre enfance avoir fait une grosse bêtise, car sa maman, ses frères et ses copains avaient pour lui un regard étrange et méchant, comme s’il était un vilain impardonnable.

Lorsque la famille partait en promenade en file indienne , il était le seul à avoir le bec en l’air un peu plus à droite ou à gauche. Ce que bien évidemment « Maman Canard » n’acceptait pas. Elle s’empressait alors de claquer du bec sèchement afin qu’il se remette dans le droit chemin.

Comment pouvait-il lui faire comprendre qu’il avait aperçu un petit animal rigolo et volant de toutes les couleurs ? Le voir de près l’intéressait plus que de faire le mille pattes derrière ses frères. Prendre les chemins de traverses était vraiment plus amusant !

Un jour, le petit groupe rencontra une autre famille, une maman en tête suivie de ses petits. L’un d’eux, plus effronté, lança de sa voix suraiguë :

- Hé ! Vous avez vu le petit dernier en face sur l’herbe, il est gris et marron, je le trouve bien laid ! En plus il n’est même pas capable de se tenir en rang.

- J’ai vu frérot ! Lui répondit un autre plus devant. Il n’ose même pas nous regarder dans les yeux, il est d’une impolitesse !

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© Photo Keven Law

« Petit Canard » se sentit ce jour-là encore plus penaud et plus triste qu’à l’habitude. Il se dit en son for intérieur que même les « étrangers » le considéraient comme un vilain petit canard, alors qu’il était tout timide et mal dans ses plumes.

Les années passèrent « Petit Canard » grandissait à vue d’œil et devenait majestueux. Il se rendait bien compte que sa mère depuis pas mal de temps maintenant, le regardait d’un drôle d’air et n’osait lui parler. Alors, il prit son courage à deux pattes et lui demanda :

- Maman ! Je sens bien que depuis que je suis né tu n’as pas été contente de moi. Est-ce que j’ai fait de grosses bêtises ? Est-ce que je t’aurais contrarié dernièrement ?

« Maman Canard » le regarda avec tendresse, heureuse qu’il est pris l’initiative d’engager le dialogue et lui répondit :

- Mon « petit canard », tu n’as été ni plus ni moins qu’un enfant comme les autres, peut-être un peu plus rêveur et moins discipliné. Différent certes ! Tu l’as été par ton duvet qui n’avait pas la même couleur que la famille, mais tu es resté mon p’tit bout chéri comme tes frères.

Pour que tu comprennes ce qui me turlupine depuis de nombreux jours, c’est… comment t’expliquer… je t’ai élevé comme l’un des miens, mais en fait, regarde moi et admire ton reflet dans l’eau.

« Petit Canard » qui n’avait jamais eu cette curiosité sauf pour plonger sa tête dedans afin de se rafraîchir, boire et manger, était plus qu’intrigué. Il regarda d’abord sa jolie maman, puis, observa son profil.

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© Photo Pierre Van Damme

Quelle surprise de découvrir avec stupeur qu’il ne lui ressemblait pas, mais était la copie conforme des gracieux cygnes qu’il admirait chaque jour.

- Mais maman, je suis un cygne !

- Oui mon enfant, tu es un grand et magnifique cygne…

Copyright © Liberté-NK
Texte le 19 mars 2010

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