Doux souvenirs printaniers...
Souvenirs, voyages, rêves, tendresse, coeur, couleur, douceur, bonheur, quelques fleurs ...
Souvenirs, voyages, rêves, tendresse, coeur, couleur, douceur, bonheur, quelques fleurs ...
J’aime particulièrement le parfum du Seringat ou Seringas, c’est un enchanteur aux fragrances envoûtantes de fleurs d’oranger et de jasmin.
Seringas Philadelphus coronarius… « Le Jasmin des poètes » … je trouve tellement romantique !
Ptolémée II, Roi d’Egypte, portait le joli surnom de Philadelphus …Il a été le premier à être sacré pharaon par Horus, l’un des plus ancien Dieu d’Egypte. J’ai aimé le lien avec Ptolémée II et surtout l’histoire de Horus.Ce dernier est le dieu Faucon, son nom signifie « Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain. » Horus est le faucon céleste dont l’œil droit est le soleil et l’œil gauche la lune.
En parcourant la toile, j’ai appris que l’on fabriquait des seringues à l'aide des tiges de cet arbuste après les avoir évidé de leur moelle…
La provence est actuellement desséchée à la fois par les grosses chaleurs que nous avons eues depuis fin juin, puis, par le mistral qui a pris la relève depuis quelques jours. Tout est jaune paille et appelle la pluie, la vraie, celle qui rafraîchie le fond de l’air. Certes, nous pouvons à présent « respirer », mais en bonne « ronchonchon », je rêve de retrouver le joli mois de mai, celui où je suis née…
Je vous propose avec ces trois photos de faire un retour sur saison, le printemps en été, des cartes postales que j’ai ressortie avec plaisir.
Ce jour-là, le mistral soufflait encore et toujours, vous avez donc ma main en prime. Obligé de tenir la branche pour arriver à prendre la photo… un équilibre précaire pour un clic !
Il arrive que l’on découvre des IVNIS dans un joli bouquet de narcisses. Vous pourrez le constater sur la photo qui suit…
Je
n’ai pas su régler mon zoom pour avoir la netteté tant j’étais fébrile à
immortaliser cette autre insecte non identifié… attiré tant par le
parfum que par la beauté des belles aux jupes printanières, malgré
l’ascension plutôt difficile, la sauterelle avançait…
J’ai
eu l’impression d’entendre son « ouf » de soulagement, lorsque cette
dernière a pu s’accrocher à ce narcisse comme à une bouée de sauvetage.
Balin,
balan, balin balan, « la grande grise » aux longues gambettes ne
s’arrêtait plus de prendre son shoot fleuri et moi, de ne pas arriver à
faire une bonne mise au point…
Finalement, rester au chaud au milieu de ce refuge bien agréable, a été le lot de cette « grande duduche »
Je
me suis longuement interrogée à savoir si cette sauterelle était encore
vivante, tant elle restait immobile. Au point que j’ai fini par la
sortir pour qu’elle respire un peu à l’air libre afin de reprendre ses
esprits.
Pensez-vous... elle a recommencé presque immédiatement
son ascension de « l’Everest Narcisses », et s’est envolée lorsque les
fleurs ne diffusaient plus aucune fragrance.
© LNK